mercredi 7 janvier 2009

OBSERVATIONS SUR LA RÉALISATION DU MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POST-UNIVERSITAIRES (de Hô Thi Thuy Nga) 2005

Sujet du mémoire :

Exploitation de l’aspect culturel en Français sur Objectifs Spécifiques. Le cas de la 2e année du Département de Cuisine, École d’Hôtellerie et de Tourisme de Hué

réalisé par Hồ thị Thuý Nga


Le présent mémoire de fin d’études post-universitaires se situe dans le cadre de l’enseignement / apprentissage du FOS, l’un des domaines d’actualité de l’enseignement / apprentissage du français de nos jours. Étant enseignante et responsable de l’équipe des enseignants de français au Département de Cuisine, École d’Hôtellerie et de Tourisme de Hué, Hồ thị Thuý Nga a choisi de traiter d’un aspect qui s’avère de grand intérêt pour le FOS enseigné et appris au sein de son département, tant du point de vue institutionnel que du point de vue didactique.

Ce qui explique que la motivation y est forte pour la chercheuse dans la réalisation de ce mémoire. À cela s’ajoutent un sérieux, une ferme volonté et une assiduité admirable, qualités qu’elle possède dès ses années d’études universitaires, il y a fort longtemps. Le produit de son travail, soumis en ce jour à l’évaluation du Jury de soutenance, témoigne de ses efforts continus et efficaces : un mémoire bien présenté dans son ensemble, clair, bien équilibré, illustré de manière suffisante et pertinente d’images en couleurs qui font le bonheur des lecteurs. La structuire du mémoire suit en outre une démarche logique. Partant d’une étude du terrain portant sur l’enseignement / apprentissage du FOS au Département de Cuisine, École d’Hôtellerie et de Tourisme de Hué (chapitre 1), la chercheuse essaie de puiser dans un cadre théorique (FOS, culture, interculturel, simulations globales…) (chapitre 2) des aspects susceptibles d’apporter des éléments de réponse à des interrogations qu’elle s’est posées dans l’étude du terrain. Enfin viennent des réflexions et propositions tant didactiques qu’institutionnelles (chapitre 3).

Dans le rôle d’accompagnatrice de la chercheuse tout au long de ce travail, je tiens à signaler par ailleurs d’autres facteurs qui, malheureusement, nuisent plus ou moins à la qualité du produit accompli. Les plus grands écueils qui empêchent au mémoire d’atteindre un degré élevé de satisfaction, c’est, primo, l’expression en langue française (incorrections, manque de clarté, choix de mots non pertinent…), et, secundo, l’aptitude à digérer des éléments théoriques, d’en faire le tri afin d’alimenter son étude. En tant que responsable de l’orientation scientifique de ce travail de recherche, je me contente de me limiter dans la tâche d’assurer le bon fonctionnement scientifique de l’œuvre conformément aux exigences du domaine, et, pour ce qui est des incorrections de toutes sortes commises dans l’expression écrite, j’ai choisi de les signaler toutes et de laisser à la candidate le soin de les corriger, éventuellement auprès des francophones de son entourage. Certains ajouts réalisés à la dernière minute (contenu des entretiens, légende des tableaux…) m’ont personnement étonnée et déconcertée.

Ainsi, à côté des mérites indéniables de la chercheuse, de ses efforts multipliés tout en essayant d’approfondir l’étude du terrain par le recours à une enquête menée auprès de trois publics différents, ou dans le dépouillement des différentes sources de documentation utiles à son étude, et dans ses propositions enfin perspicaces, il serait honnête de ne pas ignorer ses imperfections et de reconnaître que, si le mémoire avait été réalisé en langue vietnamienne, le résultat final aurait pu être plus satisfaisant.

Je fais ainsi part aux membres du Jury de mes réflexions de directeur de recherche, et laisse aux rapporteurs le soin d’apporter une évaluation plus objective.

Enfin, je remercie la chercheuse de m’avoir permis ce beau voyage au pays des merveilles : de découvrir, avec elle, un univers d’enseignement / apprentissage du français pour la formation de futurs cuisiniers, domaine que je connaissais si peu.


Hué, le 18 Décembre 2005

Phạm thị Anh Nga

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