* à ma regrettée étudiante Kim Oanh
(Juin 2009)
OBSERVATIONS SUR LA RÉALISATION
DU MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES UNIVERSITAIRES
Sujet du mémoire:
Des activités pour enrichir le lexique dans l’expression écrite chez les étudiants de 2e année de français - École Supérieure de Langues Étrangères de Hué
réalisé par Nguyễn thị Kim Oanh
Je tiens à exprimer mes quelques impressions, au terme d’un travail de suivi et d’accompagnement que j’ai pu mener auprès de Nguyễn thị Kim Oanh, dans la réalisation de son mémoire de fin d’études universitaires.
Dans ce travail de recherche tout comme dans ses études, Kim Oanh a toujours fait preuve d’un sérieux qui mérite d’être félicité. Il s’agit en fait d’une étudiante à qui j’ai la chance de pouvoir soumettre mes dures exigences, car, à mon sens, son niveau et sa tenacité lui permettraient d’y répondre convenablement. (Elle devait m’en vouloir plus d’une fois.) Et j’avais raison. La preuve: le fruit de son travail, mis en ce jour à l’évaluation du Jury de soutenance, malgré ses lacunes et ses manques, a pu atteindre un certain degré d’honnêteté et de scientificité.
Tout au long de ce long parcours de recherche, tout n’a pas été facile, et Kim Oanh est passée par des trébuchements qui devaient lui servir de leçons inoubliables. Tout comme la plupart des étudiants amenés à faire un travail de recherche universitaire, elle n’a pas pu éviter les chemins battus: elle a eu, tout au début, du mal à se comporter convenablement dans l’utilisation des documents de référence, elle a cité des passages d’auteurs sans en mentionner les sources, ni respecter les principes de reprise, de citation et de reformulation. Kim Oanh a dû payer cher pour le comprendre, car cela lui a coûté une bonne part de son temps précieux avant qu’elle puisse retravailler convenablement ces aspects.
Autre remarque: les phrases rédigées dans le mémoire sont bien écrites et réécrites par Kim Oanh: mon travail de directeur de recherche ne consiste en fait qu’à l’aider dans les orientations scientifiques, ne pas perdre le fil d’Ariane, et lui signaler «ce qui ne va pas» dans ses mots, ses phrases; et c’est à elle d’y réfléchir et de retrouver la bonne formulation. Elle n’y arrive pas toujours, et il reste par-ci par-là des fautes, mais la plupart des fautes commises ont été convenablement corrigées, et à son profit.
Face aux exigences dont je l’avais affligée dès le début, je crois que Kim Oanh s’en est bien sortie, sauf à quelques exceptions près. Mais le mémoire ainsi réalisé, avec sérieux et soin perspicace, mérite largement d’être félicité. J’ose dire que, avec un peu plus d’effort, le résultat pourrait même atteindre un niveau plus élevé, car il égale déjà, pour certains aspects, un mémoire de fin d’études post-universitaires, c’est-à-dire du niveau de Thạc Sĩ.
Je suis donc contente de soumettre ce mémoire aux observations du rapporteur et du Jury de soutenance.
Hué le 24 mai 2006
Pham thi Anh Nga
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