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INTERVIEW RÉALISÉE PAR “PHILOLOGIE ÉTRANGÈRE”, 1987
PE [1] - Vous êtes, autant que nous sachions, un chercheur dans le domaine de la linguistique française. Et pourquoi cette fois ce violon d’Ingres, cette déviation, cette fantaisie? Nous aimerions bien savoir un peu la motivation….
TQĐ [2] - Il est vrai que je ne suis qu’un chercheur de linguistique française. Pas plus. Je n’ai rien à voir avec la littérature ni avec la philosophie. En principe donc, je n’aurais pas dû toucher à Descartes, sauf peut-être sur son style…
PE - Vous voulez laisser entendre par là que vous avez penché sur l’aspect stylistique de ses œuvres?
TQĐ - Malheureusement non. Je voulais tout simplement dire que j’aurais pu l’étudier du point de vue style. Car, vous savez, cet homme prêterait à plusieurs possibiltés d’approche: littéraire, philosophique, scientifique….Mais cette fois il s’agit bien d’une déviation, et pour cause! C’est Descartes philosophe ou plutôt son “Discours de la méthode” qui m’a inspiré bien des choses dans mon “Essai”. Et cela pour plusieurs raisons…
PE - C’est donc un Essai d’ordre philosophique. Vous le destinez à quel public?
TQĐ - Je voulais le destiner surtout aux intellectuels de notre pays, des gens qui travaillent dans le domaine des lettres, des arts, des sciences et dans l’idéologie. Mais à bien réfléchir, il serait bon qu’il profite pour l’essentiel aux autres: élèves, étudiants, enseignants, cadres gestionnaires. Bref à tous ceux qui s’intéressent réellement à la philosophie cartésienne. Même à de simples ouvriers ou paysans, pourquoi pas?
PE - Nous nous réjouissons, en toute sincérité, qu’un chercheur tel que vous veuille bien s’occuper de ce savant qui vit avec le temps et dont on ne se soucie que très peu dans notre pays.
TQĐ - La philosophie n’est pas mon fort, j’ai le regret de vous le dire. Mais vous avez raison d’affirmer que jusqu’ici, chez nous, on s’est soucié très peu des pensées cartésiennes. Je crois qu’il est grand temps de les présenter, ne serait-ce que de façon sommaire, au public vietnamien. Le philosophe russe bien connu, Y. Liatker, a dit de Descartes qu’il était notre contemporain, qu’il ne vieillissait jamais, en ce qui concerne les pensées bien sûr. Et moi, je pense qu’elles restent toujours d’une actualité étonnante.
PE - En quoi consiste la sensibilisation actuelle à la philosophie cartésienne?
TQĐ - La philosophie de Descartes renferme un grand nombre de thèmes difficiles et d’opérations sophistiquées, je ne cite que sa métaphysique par exemple. Pour simplifier, bornons-nous à son seul “Discours de la méthode”. Cette œuvre ne contient pas toutes les pensées de Descartes, et pourtant c’est décidément la face visible des choses. Le savant y montre la nécessité de remonter à l’origine des connaissances scientifiques. Ce qui a fait dire à Hégel que “René Descartes est le héros qui a repris une fois encore toute l’affaire par le début, et qui, pour la première fois, a constitué à neuf le corps de la philosophie”.
PE - Il est question alors, pour nous ou plutôt pour tout le monde de chez nous, de prendre l’affaire par le début?
TQĐ - C’est exact. Je pense avec le philosophe Martin Heidegger que sans Descartes, “le monde moderne eût été impossible”. Or nous sommes en train d’édifier un monde moderne. Il faut absolument nous initier aux fondements des choses. Il nous faut partir des données solides pour en déduire toute une série de problènes. Il faut s’en tenir au rationnalisme pour en finir une fois pour toutes avec toutes sortes de fidéisme, d’empiricisme, de volontarisme voire même d’aventurisme qui ont sévi déjà trop longtemps dans notre société.
PE - On a commencé à parler d’un certain changement de mentalité ….Quel rapport? Et dans quelle mesure votre Essai sur Descartes contribuera-t-il à ce changement?
TQĐ - Je crois que le rapport est évident. C’est presque la seule raison qui m’ait poussé à choisir un tel sujet. Puisse-t-il apporter la clarté dans les raisonnements, la logique dans la direction de l’esprit et la bonne utilisation des règles bien établies dans la méthode. Maintenant plus que jamais, il nous faut en finir avec ce bricolage en philosophie, c’est-à-dire avec l’arbitraire dans la vie intellectuelle, avec ces spéculations au petit bonheur, bref avec cette mauvaise habitude de parler pour ne rien dire.
PE - Pourriez-vous préciser un peu l’idée de Martin Heidegger selon laquelle le monde moderne aurait été impossible sans Descartes?
TQĐ - Tout le monde sait que les pays avancés et les pays retardataires diffèrent par le seul point qu’ils ont réalisé ou non la triple révolution sociale, culturelle et scientifico-technique. Notre ligne politique actuelle par exemple dit que c’est la révolution scientifico-technique qui doit décider dans une large mesure de l’essor du pays vers la modernisation et l’industrialisation. En d’autres termes, le haut rendement de la production vient de la science et de la technologie. Or on ne peut concevoir une acquisition des savoirs scientifiques sans raisonnements cartésiens. C’est grâce à Descartes, même s’il a consacré pas mal de pages à la démonstration de l’existence de Dieu, que l’on est capable de distinguer le vrai du faux, de combattre le fanatisme sous toutes ses formes religieuse, politique, académique, de récuser toutes les idées reçues. Un monde moderne dans l’acception communément admise doit être un monde rationnel.
PE - En Occident, vers la fin des anées soixante-dix, un certain nombre de savants s’en sont pris à Descartes, parallèlement au mouvement pilin-pikong (critique de Lin Pao et de Confucius) en Chine, en l’accusant de tous les maux et de toutes sortes de méfaits. S’agissait-il d’une révolte légitime?
TQĐ - Les Occidentaux ont connu une période de plein essor économique et culturel. L’apogée est situé entre la fin des années soixante et le début des années soixante-dix avant la crise énergétique. Cet essor économique et culturel a entrainé des rapports fãcheux dans les rapports humains. L’effacement de la personnalité, le manque d’imagination, la misère de l’esprit, le culte des gadgets américains et japonais…..pour ne citer que ceux-là. On a fini par trouver le bouc-émissaire: le rationnalisme! En réaction légitime, on a accusé Descartes de tous ces maux irréparables. Mais à tort bien entendu. Car Descartes, comme tous les tenants de toutes les autres philosophies par ailleurs, ne représente qu’un comportement parmi plusieurs comportements possibles du genre humain. Le comprtement cartésien est le plus imprtant mais non pas l’unique. Saturés du comprtement cartésien, les Occidentaux ont pu se permettre un peu d’évasion, de sentimentalisme, de romantisme, enfin un peu d’anti-rationnalisme. Certains ont fait un retour à “la nature”, et aussi la montée des écologistes. Mais n’oublions jamais cette loi tant humaine que naturelle: une société humaine, comme un être vivant, a toujours besoin d’une auto-régulation. Il y a un frein là où il y a des excès. Mais le monde évolue toujours indépendamment du bon plaisir des uns et des autres, toujours de l’avant et en sens positif, malgré des hauts et des bas. Personne ne peut le faire marcher en arrière. Pour ce qui est de notre société actuelle, c’est vers le rationnalisme que nous avançons. Quant aux Occidentaux, qu’ils bricolent un peu, c’est bien pour leur santé mentale et corporelle!
PE - Voilà la première raison de votre recherche. Quelles en sont les autres?
TQĐ - Elles sont trop nombreuses pour être révélées dans cette seule séance d’échange de vues. J’essayerai de vous en présenter une autre que j’appellerai provisoirement la raison historique. Remarquons d’abord qu’à chaque tournant historique se rapportant à la vie intellectuelle, disons une crise dans la conception humaine sur une certaine chose, correspond un retour (ou plutôt un recours) à la pensée cartésienne. Au début de notre siècle (*), lors du passage de la physique classique à la physique moderne, avec l’apparition du relativisme d’Einstein et de la physique quantique, et quand on était mis dans une situation embarrassante avec la dualité onde-corpuscule, c’est alors que les études cartésiennes ont connu un nouvel intérêt et ont abouti à des travaux remarquables du genre “Descartes savant” de G. Milhaud. Des années après, la conscience humaine était de nouveau mise à l’épreuve: en commençant par Guernica et toute une série de méfaits du troisième Reich et en passant par Hiroshima et Nagasaki….Une coincidence à retenir: Tout retour aux pensées cartésiennes (afin de combattre l’arbitraire) correspond plus ou moins à une date dans la vie du savant. Par exemple:
-1937: 300e anniversaire de la parution du “Discours de la méthode”
-1946: 350e anniversaire de la naissance de Descartes.
-1950: 300e anniversaire de sa mort.
et ainsi de suite. Le philosophe russe Y. Liatker a commenté ces faits en des termes pathétiques: “Tel le Phénix fabuleux, les livres du philosophe renaissent de la cendre, cendre des bûchers des années 30 et des incendies de la deuxième guerre mondiale”.
PE - Quels étaient les événements remarquables liés à la renaissance cartésienne pour les années 50?
TQĐ - Ils étaient au nombre de trois, tous remarquables et qui méritent des commentaires. En politique, c’était la remise en cause du stalinisme en URSS. Tout le monde se rend compte maintenant que le stalinisme était une aliénation effrayante de l’esprit humain. Pour la première fois, on s’est aperçu que la méthode stalinienne n’était pas l’unique pour l’édification d’une vie meilleure, pour ne pas dire qu’elle était contraire au bon sens humain. Cette mise en cause a impliqué de nombreux faits qualifiés par les fidèles au Grand Leader de révisionnistes: la cœxistence pacifique, le respect de la dignité humaine, la réhabilitation des théories dites “herétiques” et de toutes sortes d’avocats du diable, en ce sens que penser non stalinien ne doit pas être penser réactionnaire, antisocialiste etc. Tous les habitants des pays non socialistes ne sont pas forcément des ennemis! Et puis l’histoire…L’histoire d’un peuple ne saurait se réduire à celle de son Big Brother. Mais cette renaissance en URSS s’est avérée précaire, les situations intérieure et extérieure ne prêtent pas encore à des transformations radicales.
Passons au deuxième événement relatif cette fois à la pensée mathématique. En France et dans un certain nombre de pays on ne veut plus entendre parler de Nicolas Bourbaki, pseudonyme de ce groupe de mathématiciens audacieux qui préconisaient la formalisation totale de toutes les activités mathématiques. C’est parce qu’on est maintenant un peu trop “formalisé” et qu’on a besoin de quelque chose de moins formel, de l’imaginaire par exemple. Mais à ce temps-là la modernisation des pensées mathématiques, surtout de l’enseignement des mathématiques dans les établissements scolaires de tous les degrés était une exigence objective de la révolution scientifico-technique pour qu’on passe à l’ère des ordinateurs. Et je crois que le seul fait de voir les enfants jouer maintenant en composant des logiciels pour ordinateurs ne nous permettrait pas de dire que les pionniers dans ce domaine n’étaient que des “gens marrants”. Et pour cause!
Troisième événement: la linguistique cartésienne avec son chef de file, Noam Chomsky. Nous avions connu la révolution saussurienne au début du 20e siècle qui avait réussi à repousser le mentalisme et le diachronisme régnant depuis des siècles dans les sciences du langage et qui avait fondé le structuralisme. Cette nouvelle approche du langage avait permis d’heureuses découvertes et en même temps, elle s’était bientôt trouvée dans une impasse, et la psychologie behavioriste avec. C’était à ce moment que N. Chomsky est intervenu avec sa linguistique cartésienne dans laquelle il examinait sous un jour historique et logique les problèmes généraux de la théorie générative du langage. Et la recherche des universaux battait son plein. A propos du rapport entre le langage et la pensée, N. Chomsky déclare: “…..il y a un abîme entre, d’une part, le système des concepts que nous possédons avec une clarté suffisante, et d’autre part, la nature de l’intellect humain. La conscience d’une idée semblable est au principe de la philosophie cartésienne. Descartes aussi en est venu assez tôt dans sa recherche à conclure que l’étude de la pensée nous confronte au problème de la qualité de la complexité et non pas simplement du degré de complexité….”
PE - Y a-t-il une date importante pour l’année 1987 à commémorer? Si oui, à quoi correspond–elle dans la vie du savant? Quel sera pour vous le sens de la renaissance cartésiennepour cette année?
TQĐ- Nous sommes en 1987. Il y a juste 350 ans, en 1637, a paru pour la première fois le célèbre “Discours de la méthode”, qui était, disons-le tout de suite, une sorte de manifeste du rationnalisme. Cette date restera à jamais dans la mémoire humaine comme la date la plus importante de la philosophie cartésienne. Rappelons que du temps de Descartes, l’obscurantisme régnant, toute tentative pour être rationnel aurait été considérée comme un défi à l’ordre établi, à l’Inquisition. Rien d’étonnant à ce qu’il fasse mille détours avant d’arriver au but. Derrière le fameux “Cogito ergo sum” (Je pense donc je suis), et l’existence de Dieu se cachent des évidences qui échappent curieusement à toutes les observations dogmatiques. Quant à la renaissance cartésienne de cette année ou plus précisément de cette période ouứ nous ommes, elle est marquée par une “hausse vertigineuse” de la personnalité humaine. Ce qui se passe en URSS avec la restructuration et la transparence, ce qui se passe chez nous avec le changement de mentalité, l’Ostpolitik ouest-allemand, le renoncement universel au suicide nucléaire….tout est là pour dire que le bon sens n’est pas entièrement perdu pour tout le monde. Chaque chose semble peu à peu regagner sa place et tout sera dans l’ordre, espérons-le, ce qui nous permettra d’être franchement optimistes et de pouvoir témoigner de notre reconnaissance à l’égard de ce philosophe, de ce penseur immortel.
PHILOLOGIE ÉTRANGÈRE
Bulletin d’information du Département de Langues étrangères, ENS de Hué,1987
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[1] PE = “Philologie étrangère”, bulletin d’information à usage intérieur du Département de langues étrangères de l’ENS de Hué et paraissant 4 fois par an. Les rédacteurs de PE viennent d’avoir un échange de vues avec notre collègue Trương Quang Đệ, auteur d’un Essai sur Descartes. Nous reproduisons ici l’échange in extenso.
[2] TQĐ = Trương Quang Đệ
(*) Il s’agit du 20-e siècle.
DOKIMHANH vô chơi nhà anh, có ghé ST và nói anh có láng giềng quá siêu. Thật vui !
RépondreSupprimerS.
Anh Nga thuong,
RépondreSupprimerBai phong van ve Descartes duoc dich ra tieng Viet (toi dich) va dua len mang viet-studies.info cua THD roi, font unicode. Anh Nga luu lai trong fenetre cua toi nhe. Bai tieng Phap thi danh thoi vay, tuy van Phap hay hon van Viet nhieu. So di dua len mang la muon cho moi nguoi nho lai to Ngu van nuoc ngoai cua Khoa ta ngay xua, dong gop thi lon ma bi lang quen nhanh chong.
Than ai, De
DE TRUONG QUANG [truongquangde06@yahoo.fr]
Thay oi,
RépondreSupprimerThay quen khong gui cho em bai tieng Viet. May qua, Tu vua gui cho cac dong nghiep trong Khoa bai dich sang tieng Viet nay. Bai phong van bao Doanh Nhan hom no cung do Tu gui Thay a.
Vay em se theo “lenh” cua Thay, dua bai tieng Viet nay len fenetre Truong Quang De o portfolio Thay nhe. Con bai tieng Phap theo em cu de vay. No dang la bai moi nhat tren portfolio.
Thay nhac lam em moi nghi ra, em cung nen coi lai nhung bai o Ngu van nuoc ngoai ngay nao, de xem co gi gioi thieu lai cho moi nguoi biet.
ANga
Anh Nga thuong,
RépondreSupprimerGui Anh Nga thu cua ong Le dinh Tue tra loi cau hoi cua toi ve hoi nhap.
Nho Anh Nga nhieu.
De
MESSAGE DE TRUONG QUANG DE A LE-DINH TUE:
Cher Monsieur,
On parle aujourd'hui d'une integration regionale et globale du pays. Mais comment? On renonce a la culture francaise pour d'autres cultures plus "performantes"? Comment se liberer de cette civilisation cofuceenne dont la nature est l'hypocrisie et la sevilite?
Voila quelques problemes qui m'interseesent ou plutot me torturent.
Haute consideration.
23.2.2009
TQD
RE: MESSAGE DE TRUONG QUANG DE
(REPONSE DE LE-DINH TUE)
Cher Monsieur,
Il suffit de regarder le monde actuel au-delà des océans.
C'est partout ces trois critères : Pouvoir-Intérêt-Sexe ( Danh-Loi-Tinh ) qui prédominent,
et cela durant encore des siècles et des siècles, avec des hauts et des bas !
C'est la même nature humaine existant dans n'importe quelle culture occidentale ou orientale,
( surtout chez ceux qui se croient plus civilisés, dans les pays fortement industrialisés ).
"Intégration régionale ou globale" c'est un concept-leurre - comme "mondialisation" -
concernant les domaines économiques et non pas culturels.
Il n'y a pas de cultures performantes.
Mais partout des "grands monsieurs" et des "petits monsieurs" ( Quân tu et Tiêu nhân ).
La culture française, grecque ou romaine, doit être considérée comme complémentaire.
Le VN, sous influence de trois courants de culture : confucéenne, bouddhiste et taoïste,
n'est pas épargné par ces trois leviers et en même temps fléaux :"pouvoir-intérêt-sexe",
La clé du bonheur et du malheur est en nous-même.
Parlant des divers conflits mondiaux, Krishnamurti" disait en 1946 :
"C'est vous et moi qui les avons engendrés, n'accusons ni le communisme, ni le capitalisme,
ni le facisme, c'est vous et moi qui les avons créés dans nos rapports réciproques..."
Et il y a 2'500 ans, Confucius a dit ( ce que l'Histoire a démontré ) :
"Le Système ne grandit pas l'Homme, c'est l'Homme qui grandit le Système"
Au lieu de combattre d'abord le démon en nous, nous préférons lutter contre les autres,
les Systèmes, les Religions, ....
Cher Monsieur, je ne fais que répéter les réflexions éparpillées dans "Mes écrits"
du website "La quête du Divin" www.ledinh-nguyentho.net.
Cordialement votre,
24.2.2009
L.D.T.
DE TRUONG QUANG [truongquangde06@yahoo.fr]
Cher tonton, cher De,
RépondreSupprimerMerci à vous deux de m’avoir permis de partager le bonheur de votre «rencontre». Car, non seulement vous m’avez rendu heureuse en fréquentant mon Portfolio (et aussi en l’alimentant), mais vous m’avez (chacun) invitée à lire les messages échangés entre vous. Merci profondément. Sachez que vous m’avez vraiment bien gâtée.
Je crois qu’à un certain âge, on devient sage et se met à la quête des vraies valeurs de la Vie. Je me sens déjà arrivée à ce moment. J’ai en effet placé l’adresse de «La Quête du Divin» de tonton Tuê parmi mes sites favoris.
Je continue à réunir les traces de mes travaux et de mon existence pour les ranger dans mon Portfolio, dans le but ultime de mieux servir les plus jeunes que moi. Contrairement à ce que vous m’avez tous les deux affirmé, ils sont encore peu nombreux à en apprécier l’utilité. Mais c’est comme ça la vie: Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait!
Je continue à fouiller un peu partout chez moi quand j’ai le temps et il m’arrive souvent de retomber dans de très précieux documents, mais le poème (sonnet) de De reste toujours introuvable. Un jour peut-être…
Je vous redis mes remerciements et mon affection.
Et portez-vous bien.
Anh Nga